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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
D’Angelo Russell n’a jamais eu peur de dire ce qu’il pense. Et alors qu’il évolue désormais sous les couleurs des Dallas Mavericks, le meneur a récemment pris du recul sur ses premières années NBA. Sans détour, il a désigné l’endroit où il estime vraiment avoir grandi en tant que professionnel… et ce n’est pas Los Angeles.
Dans une interview accordée à The Wy Network, D’Angelo Russell est revenu sur son passage aux Lakers, là où tout avait pourtant commencé pour lui. Drafté en 2015, il n’y a jamais trouvé ses marques selon ses propres mots. À ses yeux, ce n’est qu’en rejoignant Brooklyn quelques années plus tard qu’il a véritablement appris à devenir un joueur sérieux et discipliné.
« Je venais des Lakers où la structure n’est pas la même. Et ensuite je suis allé à Brooklyn, où tout est structuré. Ça m’a appris à être un professionnel. J’abordais le jeu avec nonchalance, comme si je pouvais m’en sortir sans vraiment me préparer », a-t-il confié. Un tacle direct pour les Angelinos, qui ne devrait pas plaire à grand monde.
Un environnement bien plus structurant que celui de L.A.
Le meneur n’a pas seulement parlé de basket. Il a aussi évoqué son hygiène de vie, totalement repensée à partir de son arrivée aux Nets suite à un trade. Pour lui, cette prise de conscience a été le véritable tournant dans sa carrière. Il en attribue tout le mérite à la franchise new-yorkaise, et certainement pas à sa première organisation.
« Quand je suis arrivé à Brooklyn, ça m’a appris à être un professionnel, à dormir, à manger, à récupérer… et c’est pour ça que je joue encore aujourd’hui, honnêtement. Je ne suis pas un gars très athlétique. Je dois prendre soin de mon corps. Je ne peux pas juste débarquer et jouer. Et ça, c’est Brooklyn qui me l’a appris », a-t-il expliqué avec franchise.
Ce tacle indirect aux Lakers fera forcément grincer des dents du côté de Los Angeles. Car bien que Russell ait vécu deux passages au sein de l’organisation, il semble n’en garder que peu de leçons positives. L’image d’une franchise désorganisée ressort clairement de ses propos.
À Dallas désormais, il cherchera à relancer sa carrière au sein d’un groupe ambitieux. Entouré de joueurs comme Anthony Davis et Cooper Flagg, il n’aura pas la pression d’être une première option. Mais s’il veut convaincre, la rigueur apprise à Brooklyn devra rester sa boussole.
