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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
L’excitation monte à San Antonio alors que la franchise semble avoir enfin trouvé la recette d’un projet complet. Autour de Victor Wembanyama, les Spurs ont empilé les talents, les choix de Draft et les atouts pour se positionner comme un sérieux prétendant à court terme. Mais certains observateurs demandent encore à voir avant de s’emballer.
Entre l’arrivée de De’Aaron Fox en février, la montée en puissance de Stephon Castle et l’intégration de Dylan Harper, l’effectif des Spurs fait saliver. Ajoutez à cela le statut de franchise montante de Victor Wembanyama et un stock de picks colossal : sur le papier, tous les ingrédients sont réunis pour viser bien plus qu’un simple spot en play-in.
Sur les réseaux, l’enthousiasme est déjà débordant. « Les Spurs sont chargés !! Il y a Wemby, Fox, Castle, Harper, une tonne de choix de draft et des atouts à échanger. La ligue devrait avoir peur, les Spurs sont prêts maintenant !!! » s’enflamme un fan. Mais une autre voix tempère aussitôt : « Faut déjà qu’ils atteignent les playoffs. »
Un projet ambitieux, mais encore théorique
Pour beaucoup, le potentiel est évident, mais le terrain n’a pas encore validé toutes les promesses. Les Spurs n’ont pas disputé de séries éliminatoires depuis 2019, et la jeune garde autour de Wembanyama doit encore apprendre à gagner ensemble. Le talent est là, la régularité reste à construire et autant dire qu’il y a pas mal de boulot pour y arriver.
San Antonio peut néanmoins compter sur une base solide et complémentaire. Fox apporte l’expérience et le scoring, Castle la polyvalence défensive, Harper le dynamisme créatif. Autour d’eux, les profils comme Sochan, Barnes ou Vassell pourraient être sacrifiés pour consolider un cinq majeur encore plus redoutable.
L’intérêt de la ligue pour les assets des Spurs est bien réel. Avec autant de munitions en réserve, la franchise peut rapidement frapper un grand coup sur le marché et ajouter une star confirmée à l’équation si l’occasion se présente dans les mois à venir.
Mais avant de rêver d’un retour au sommet, Mitch Johnson et son staff doivent encore bâtir une identité collective cohérente. Une progression pas toujours linéaire, même avec un phénomène comme Wemby à la baguette. La hype est là, le verdict du parquet, lui, reste à écrire.
