Par Rédaction | Sport
À Londres, il a tout connu : les stades en feu, les réceptions feutrées, et les regards qui se tournent sur son passage. Frank Leboeuf, champion du monde avec les Bleus en 1998, ne s’est pas contenté de briller sur les pelouses anglaises. Il a aussi marqué les esprits en dehors. Dans une récente interview, il revient sans détour sur cette période exceptionnelle de sa vie. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il ne faisait pas semblant !
Les hauts, les bas et tout ce qu’il y a entre : Frank Leboeuf a tout connu. Défenseur rugueux mais élégant, l’ancien joueur de Chelsea a vécu une aventure londonienne aussi intense sur le plan sportif que personnel. Passé par le club entre 1996 et 2001, il a connu à Stamford Bridge certaines de ses plus belles années en club, à la fois sur le pré vert et dans sa vie de tous les jours !
Frank Leboeuf et ses années de gloire
Ce n’est que plusieurs années plus tard que Frank Leboeuf a choisi de lever le voile sur cette époque hors normes. Dans une interview accordée au magazine So Foot, il s’est en effet confié sans filtre sur son train de vie londonien digne de la « Beatlemania ». Et la description est à la hauteur de la démesure de l’époque :
« J’étais tellement le roi du monde à Londres. […] J’organisais des soirées avec l’ambassadeur de France, je mangeais le mercredi midi au Parlement avec Tony Banks, le ministre des Sports, je prenais le thé avec Alastair Campbell et Tony Blair au 10 Downing Street… »
Le témoignage a de quoi surprendre, même pour les plus fervents admirateurs du joueur. Comme ses anciens coéquipiers de l’équipe de France championne du monde en 1998, Frank Leboeuf a accédé à un tout autre statut après ce sacre mythique. Désormais considéré comme une véritable rockstar, il profitait d’une notoriété qui dépassait largement les frontières du sport. À Londres, où le football flirte aisément avec les cercles du pouvoir et de la culture, il s’est fondu dans un décor où peu de sportifs accèdent.
Mais loin de s’en enorgueillir, Leboeuf parle aujourd’hui de cette période avec lucidité. Il reconnaît avoir vécu quelque chose d’unique, presque irréel, dans une bulle où tout semblait possible. À Chelsea, il était un pilier de la défense, mais dans les salons londoniens, il devenait l’ambassadeur officieux du « French flair », celui qui représentait la France triomphante au cœur du Royaume-Uni.
Il y avait dans ces années une forme d’exubérance assumée, un mélange d’élégance, de politique et de paillettes. Frank Leboeuf, par son charisme et sa personnalité, a su en profiter sans jamais trahir ce qui faisait de lui un joueur respecté : son professionnalisme, son sens du collectif et une franchise toujours intacte.